Après avoir évoqué le projet ReLIRE – en en parlant avec le coeur, mais c’est aussi là le but de ce blog et comme ce projet me fait bondir dans tous les sens, en tant que lectrice, bibliothécaire et scribouilleuse… – voici la mobilisation. D’abord, quelques rappels, avec des liens forts intéressants pour bien cerner la chose tentaculaire :
– Un billet détaillé sur l’affaire (précédemment cité dans mon premier billet) par Lionel Maurel, juriste et bibliothécaire, ainsi que sa réponse à François Gèze, membre du conseil scientifique du registre ReLIRE ;
– les pour et les contre par un maître de conférences en sciences de l’information (précédemment cité également).
Et maintenant, la mobilisation dont je parlais plus haut. Auteurs, éditeurs, lecteurs, juristes et d’autres, beaucoup ont déjà élevé leurs voix contre la façon dont le projet ReLIRE est mené (à savoir sans respecter rien ni personne, et encore moins les lecteurs). J’avais déjà cité, en lien du billet sur ReLIRE, la pétition du collectif d’auteurs Le Droit du Serf, opposé à ReLIRE depuis sa préparation. Leur pétition pour préserver le droit d’auteur est toujours en ligne si vous souhaitez la signer.
Par ailleurs, Hélène Pedot – qui avait déjà rédigé un vibrant billet concernant sa vision de lectrice sur le sujet – vient de mettre en ligne une pétition pour les lecteurs* qui refusent ce projet. Et ils sont nombreux ! Une pétition qui, elle aussi, rappelle en quoi les lecteurs ne sont pas respectés non plus par ce projet.
Si, vous aussi, ReLIRE vous hérisse le poil par son irrespect total de nombre d’acteurs des métiers du livre, n’hésitez pas à signer et partager !
* Le nombre de signataires peut ne pas s’afficher au premier abord et il faut parfois cliquer une 2e fois sur le lien pour accéder à la page, mais le lien fonctionne bien, j’ai vérifié ! 🙂
Il existe un article « Livres indisponibles » sur Wikipedia que des juristes pourraient compléter, d’avance merci, Bernard Henninger
Alors, après lecture de tes billets, de ceux de Lucie Chenu et vos références respectives (mais pas tout, car les débats sont aussi nombreux que très longs), je suis assez convaincue par vos arguments. J’ai découvert tardivement ce débat autour du projet ReLire, vu que côté ESR nous avons nos propres batailles féroces (l’édition numérique et ses modèles économiques), et que les universitaires sont habitué·e·s à ne pas être payé·e·s de toute manière pour leurs textes (sachant que les précaires sont un gros contingent de nos rangs – j’en sais quelque chose).
L’un des points qui m’a le plus choquée, c’est que ReLire n’a pas fait un seul pas vers les auteur·e·s, ce qui est effectivement inadmissible.
Bref, je signerai les pétitions que tu as indiquées. Merci pour cette mobilisation !
Et merci à toi pour ton passage et tes signatures ! 🙂