Cendrillon : Bons baisers de Fableville, Chris Roberson et Shawn McManus

cendrillon-bons-baisers-de-fablevilleQuatrième de couverture

Lorsque de mystérieux artefacts magiques transitent des Royaumes jusqu’au monde des Communs, il revient à Cendrillon, meilleur agent secret en service, d’entrer en action. De Manhattan à Dubaï, la belle infiltre le milieu de Fables exilés et découvre l’implication d’un certain Aladdin.

Mon avis

Les lecteurs de Fables connaissent le personnage de Cendrillon et son rôle au sein de Fableville : agent secret. Mais, jusqu’alors, on avait surtout vu ses missions liées à la sécurité de la communauté et à la guerre contre l’Adversaire. Avec Cendrillon : bons baisers de Fableville, nous avons droit à une double aventure complète et indépendante de l’arc narratif principal. De quoi régaler les fans de la gérante du magasin de chaussures ! 🙂

La première aventure de l’album nous plonge en plein trafic d’artefacts magiques. Cendrillon doit enquêter et découvrir qui, et pourquoi, déplace ainsi des objets magiques des Royaumes vers le monde des Communs – notre monde. Un acte d’autant plus lourd de conséquences que la communauté de Fableville s’est toujours efforcée de cacher son existence comme celle de la magie et des Royaumes aux Communs, dont le monde est dénué d’enchantements. Au fil de cette enquête, Cendrillon va rencontrer Aladdin, jusque là grand absent de la série-mère (nous avions croisé Sinbad mais pas le détenteur de la lampe !)

Action échevelée, héroïne glamour mais qui n’a pas besoin qu’on la défende (dans le même temps, avoir été formée par le Grand Méchant Loup en personne lui donne de sacrées qualités de combat !), objets magiques, suspense, situations périlleuses et, bien sûr, un zeste de sensualité pour pimenter le tout, cette première aventure offre un bon récit divertissant. On pourrait même dire que Cendrillon y joue le rôle de James Bond au pays des contes tant la ressemblance – jusque dans la scène de charme obligatoire – y est ! Ce qui n’est pas pour nous déplaire, ni même à Cendrillon, qui proclame régulièrement qu’elle adore son job ! 🙂

La deuxième aventure met notre agent secret sur les traces d’une mystérieuse mercenaire (et assassine) dont l’identité sera plus difficile à percer pour le public français – en effet, le premier indice donné ne lui sera pas d’utilité s’il ne connaît du Magicien d’Oz que la version filmée, où un changement pour cause de Technicolor, faussera nos attentes ! Pour ceux qui connaissent le livre, en revanche, il n’y aura pas tant de suspense ou d’interrogation. On reste de toute façon dans un récit d’action, l’absence de questionnement n’est donc pas un bémol.

Léger et distrayant, ce sont les termes qui me viennent à l’esprit pour qualifier cet album. Il n’apporte certes rien à l’arc narratif de la série-mère, mais pour une lecture à part, il se déguste très bien ! Mon seul bémol sera sur le dessin, certains personnages féminins se ressemblant tellement qu’il me devenait parfois difficile d’identifier la personne. Pour le reste, voir une héroïne de contes de fées enfiler ainsi le costume de James Bond, alors qu’elle est habituellement cantonnée à un rôle plus passif, ça fait plaisir à voir ! 🙂

Éditions Urban Comics, 288 pages, 2014

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