Quatrième de couverture
« Dans la catégorie androïde, je suis une SecUnit séditieuse. Il y a beau temps que j’ai piraté mon module superviseur et j’ai pris goût au libre arbitre. Cela m’apparente-t-il au genre humain ? Beurk. Sûrement pas. Dans l’ensemble les humains sont des imbéciles répugnants dévorés par leurs émotions. »
Mais on ne se refait pas. Ou bien si, justement. Et quand une mission d’exploration de ceux qui l’ont accueilli dans leur communauté tombe sous l’assaut d’un bâtiment hostile, AssaSynth n’hésite pas à payer de sa personne. À plus forte raison si la situation tourne à l’inextricable : un vaisseau qui-n’est-pas-son-ami (« ça n’a rien à voir avec les interactions humaines ») décérébré, des pirates contrôlés par un implant sauvage, un monde dévoyé qu’on s’arrache et jusqu’à une ado encombrante trop futée. Il faut protéger les uns (y compris d’eux-mêmes), rentrer dans le lard des autres. Et attention : se méfier des reliques aliens imprévisibles. Action.
Mon avis
Jusqu’alors, les aventures d’AssaSynth se déroulaient sur une petite centaine de pages, sous le format de novellas. Pour ce tome 5, en revanche, c’est à un vrai roman que nous avons droit. Mais AssaSynth faisant partie de mes personnages littéraires préférés, je n’ai pas boudé mon plaisir face à ce volume plus gros que les autres qui promettait de nombreuses aventures ! 🙂
Notre androïde préféré doit, comme d’habitude, tirer ses humains d’une bien mauvaise situation. Mais alors qu’iel a géré efficacement le problème, voilà que leur vaisseau est pris en chasse. Branle-bas de combat, fuite des uns mais capture des autres. AssaSynth se retrouve aux mains des assaillants, en compagnie d’une adolescente un peu trop futée et d’inconnus qui n’ont pas l’air de comprendre ce qu’ils font là. Quant au vaisseau qui les a attaqué, à sa grande surprise, il s’agit d’un vaisseau bien familier. Cette fois, ça ne va pas être simple de sortir de ce pétrin !
Après avoir adoré les tomes précédents, j’étais plus que ravie de plonger dans ce nouveau volume, d’autant plus qu’il était plus gros. J’ai même fait durer ma lecture, car je n’étais pas pressée de laisser AssaSynth, ni EVE.
J’ai été très heureuse d’ailleurs de retrouver le fameux Enfoiré Emmerdeur-de-Vaisseau-Expéditionnaire (ART en V.O.) qu’AssaSynth avait rencontré dans le tome 2. Leurs interactions restent du bonheur en barre ! ^^ (même s’ils se disputent tout le temps) (le ton ironique d’AssaSynth est toujours là, rassurez-vous !)
Mais pas que. Car ce tome 5 se place bien dans la continuité des autres volumes. AssaSynth continue à poursuivre son chemin, à présent qu’iel est libéré de son module superviseur, et va devoir faire face à certaines choses qu’iel refusait d’admettre (sérieusement, c’est un délice de lea voir évoluer !) (là encore, rassurez-vous, iel reste l’androïde asocial que l’on connaît et adore). L’action est, comme toujours, présente au rendez-vous. C’est tout simple : je n’ai pas vu passer les pages !
Le dernier quart est particulièrement palpitant, si bien que (c’est rare, vu que je suis une marmotte) je me suis retrouvée à vouloir absolument connaître la fin et à fermer le livre à 1h30 du matin parce que j’étais suspendue au devenir des personnages (et notamment d’AssaSynth). C’est une fin qui boucle la boucle, que je trouve tout à fait cohérente et très satisfaisante.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas éprouvé un tel blues post-lecture mais clairement, en refermant ce volume, j’ai mis du temps à jeter mon dévolu sur une autre lecture.
Cette chronique est bien brève et décousue, mais Effet de réseau est à la hauteur des volumes précédents, reprend certains personnages connus pour approfondir leur arc, en ajoute d’autres qu’on découvre avec joie et garde tout ce qui fait le sel de cette série. Je pense que mon blues post-lecture vient du fait que ce tome sonne vraiment comme une conclusion à la série, et une excellente (la boucle est bouclée, comme je disais !)
Consolation, un tome 6 est annoncé pour avril 2021 en V.O., je gage que la V.F. ne devrait pas tarder à suivre ! Mais le récit s’insèrera, chronologiquement, entre les tomes 4 et 5.
Éditions L’Atalante, 407 pages, 2020
Bonus
Une chouette vidéo animée d’AssaSynth (MurderBot en V.O.) réalisée par mar. Attention, elle résume l’histoire sur les tomes 1 à 5, il vaut mieux être à jour de la série (tome 5 compris) avant de la visionner ! Mais si vous êtes à jour, faites-vous plaisir, elle vaut le coup d’oeil ! 🙂
Même sentiment que toi ! Je suis en manque. Merci pour l’info sur le tome 6, je ne savais pas qu’il reviendrait en arrière dans la chronologie.
Pssiitt : c’est pas plutôt Emmerdeur de Vaisseau Expéditionnaire ?
On va finir par monter un club : Les accros à AssaSynth ^^
(yep c’est ça ! me semblait bien que c’était pas le bon mot. Je corrige ma coquille ! ;))
Très chouette vidéo, je ne la connaissais pas et elle est vraiment bien dans l’ambiance de la série je trouve ^^
Sinon j’ai aussi bien aimé ce tome, surtout avec ART et le coté Murderbot qui est triste du début !
Hâte de lire le suivant 🙂
Contente si elle t’a plu, je la trouve excellente aussi, l’artiste a bien saisi l’esprit de la série !
Ouiiii toute la relation EVE-AssaSynth est vraiment chouette à lire dans ce tome (même si j’ai eu très peur à un moment donné de l’issue de l’histoire – d’où ma fin de lecture à 1h30 du matin ^^ »)
Vivement le tome 6 commet tu dis, même s’il ne parlera pas de la suite ce sera toujours une aventure d’AssaSynth à découvrir en plus 😉
Ah là là, tout le monde en parle, de cette série ! Je vais finir par me laisser tenter, ton retour est vraiment alléchant. Merci pour cette chronique, même si elle va faire enfler ma PAL. !
Je suis sûre que tu vas l’aimer, cette série ! Fonce ! (non, je n’ai aucun scrupule pour ta PAL ^^).