Quatrième de couverture
Un concentré d’action tonique et débridée, hommage au petit-déjeuner, à l’imagination, aux enfants et à tous les parents.
Mon avis
Étant une fan du travail de Boulet et appréciant les écrits de Neil Gaiman, je me suis précipitée sur cette collaboration. Est-ce qu’elle est aussi bonne que le laissait présager l’union de ces deux noms ? La réponse est oui.
Court roman jeunesse, abondamment illustré par Boulet, Par bonheur, le lait est, avant tout, une ode à la fantaisie. Neil Gaiman – à travers le personnage du père parti acheter le lait et qui explique pourquoi il a mis autant de temps à revenir – nous embarque dans un voyage complètement délirant, illogique, mais tellement dépaysant par ces trouvailles complètement incongrues. À chaque page, on se dit qu’il ne peut guère nous emmener plus loin dans le loufoque et à chaque page on est surpris de voir que si, Neil Gaiman va plus loin. Et le pire, c’est qu’on le suit sans sourciller, heureux de pouvoir lâcher toute barrière ! 🙂
Les illustrations de Boulet apportent un gros plus à ce texte pas comme les autres. Je pense que le récit fonctionnerait moins bien sans. D’autant plus que la patte de Boulet se marie très bien avec la fantaisie de Par bonheur, le lait.
Le livre plaira autant aux enfants qu’aux parents. Il rend hommage tant à ceux-ci qu’à l’imagination. En plus, sa brièveté (comme sa fantaisie joyeuse) en fait le récit parfait pour entamer sa journée ! Un conseil : lisez-le pendant que vous prenez votre petit déjeuner 😉
Éditions Au Diable Vauvert, 104 pages, 2015
Cette lecture s’inscrit dans le challenge Je suis éclectique (catégorie Jeunesse) du forum Mort-Sûre.
C’est bien sympathique, c’est du gaiman, mais pas pour moi!
Je te comprends – de mon côté, c’est surtout l’association Gaiman-Boulet qui m’a attirée.
Je l’ai lu à mon fils de 6 ans d’une traite car il ne voulait pas que je m’arrête (ce qui est bon signe) et il a adoré!
Super ! 🙂 C’est un chouette bouquin pour tous les âges, je trouve. Ton anecdote le prouve ! 🙂