L’Assassin royal t. 5 : La voie magique, Robin Hobb

Avertissement : cette chronique étant celle du 5e tome de la série, des spoilers sont possibles (notamment au niveau de la 4e de couverture !)

Quatrième de couverture

Le roi Vérité est vivant ! Il a imposé une ultime mission à Fitz: « Rejoins-moi ! »
Loin sur les sentiers mystérieux de l’Art, au-delà du royaume des montagnes, le jeune homme se met en quête pour répondre à l’appel de son souverain affaibli. Mais il reste seul, pourchassé par les forces de Royal, l’usurpateur, et sans possibilité de compter sur ses propres alliés, qui le manipulent comme un simple pion.
Or d’autres forces sont en marche… Dans son périple, Fitz va en effet se voir révéler son véritable statut : c’est par lui que s’accomplira, ou sera réduit à néant, le destin du royaume des Six-Duchés, et c’est là une charge bien lourde à porter quand on est traqué par ses ennemis, trahi par ses proches, et affaibli par la magie…

Mon avis

On ne présente plus la célèbre saga L’assassin royal de Robin Hobb. Pourtant, j’ai commencé à la lire sur le tard : je me suis en effet attaquée au premier tome en 2018. J’ai ensuite poursuivi avec les tomes 2 et 3 en 2020, puis le tome 4 en 2021. Et en cette année 2023, j’ai lu le tome 5 !

Pourquoi autant de temps entre chaque tome, alors que j’adore ce que je lis ? Parce que c’est une série longue (13 tomes hors intégrales !) et que ma PAL étant gargantuesque, je préfère alterner mes lectures.

Je comprends parfaitement l’engouement lié à la série : la psychologie des personnages est finement travaillée, on est à fond dans l’intrigue (j’ai rarement autant détesté un personnage, ni autant eu envie de rentrer dedans pour coller des claques à cette saleté de Royal ou pour tirer Fitz d’un faux pas !). J’ai rarement eu des réactions aussi « imagées » et sonores au cours de ma lecture (ce qui fait bien rire mon mari à chaque fois, vu qu’il a lu toute la série et sait de quoi il retourne !).

Fitz poursuit sa quête dans ce volume, où l’on en apprend davantage sur l’Art. J’ai adoré retrouver Oeil de Nuit, le Fou (ah, que ses répliques acerbes m’avaient manqué !) ; j’ai adoré Astérie – la ménestrelle apportant une forme de légèreté bienvenue – et Caudron, cette vieille dame qui ne s’en laisse pas compter et qui semble en savoir long (ah, le coup du jeu des cailloux, très bon !).

Arrivée dans le chapitre final, j’ai eu peur que Robin Hobb ne termine sur une scène forte en émotions, façon cliffhanger, comme c’était déjà arrivé précédemment. Je me disais « c’est bon, on approche de la fin, ça a l’air tranquille, ça devrait aller, je lirai autre chose après, maiiiis je me méfie quand même« , et arrivée à la dernière page j’ai commencé à souffler.
Et puis j’ai lu la dernière phrase.
Et j’ai fait « quooooiii ? Mais non, il faut que je lise la suite tout de suite !« 
(et donc, j’ai lu le tome 6 dans la foulée, avis à venir très bientôt) 😁

Voilà, donc si vous n’avez pas encore commencé la saga, lisez-la, c’est bien. Par contre, attendez-vous à éprouver de sacrées émotions !

Éditions J’ai Lu, 381 pages, 2011

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