L’assassin royal t. 6 : La reine solitaire, Robin Hobb

Quatrième de couverture

À la tête d’une déroutante procession – la reine Kettricken, la mystérieuse Caudron, Astérie la ménestrelle et le Fou -, Fitz poursuit son chemin sur la voie magique. Une quête toujours plus ardue car incessante est la traque menée par Royal, son ennemi juré, et ses meilleurs artiseurs et soldats d’élite, pour les retrouver et les tuer. S’enfonçant avec difficulté dans une contrée peuplée d’étranges présences, leur chemin, jalonné de gigantesques statues, va les mener à une imposante carrière de pierre noire. Mais où se terre Vérité ? Est-il seulement encore vivant ?

Mon avis

Après un tome 5 dont la dernière phrase laissait sur un suspense insoutenable, je me suis lancée aussitôt dans le tome 6 de L’Assassin royal de Robin Hobb. Et quel tome !

Il va être difficile de rendre un avis sans spoiler, même de façon très minime. Aussi, si vous n’avez pas lu la série et souhaitez l’aborder sans savoir quoi que ce soit, je vous recommande d’arrêter là votre lecture de ce billet.

Ce volume nous entraîne dans une aventure pleine de rebondissements et d’émotions. Comme il m’est déjà arrivé plusieurs fois dans la série, j’ai eu des réactions fort sonores à certains passages – comme ce moment où je savais que Fitz était tombé dans un piège, mais pas lui ; ou cet autre, à la toute fin, où j’ai ricané toute seule, satisfaite du sort qui attendait certain personnage que j’ai détesté avec passion depuis le premier tome !

Cette fois, pas de final en forme de cliffhanger, et pour cause : nous sommes à la fin d’un cycle. Tous les arcs narratifs trouvent leur conclusion, et de façon douce- amère. L’émotion, quant à elle, sera là jusqu’au bout… Robin Hobb n’a décidément pas son pareil pour construire finement ses personnages et nous attacher à eux, qu’on les aime ou les déteste selon leurs agissements.

Son univers continue de se dévoiler de façon fine dans cet opus, au point de me donner envie de tout relire pour mieux discerner tous les petits indices qu’elle a disposés ça et là, à présent que je dispose de toutes les réponses pour mieux les comprendre. Même un passage qui, sous une autre plume, aurait pu être très dérangeant, est ici bien abordé. Robin Hobb est une autrice de talent, dont je comprends aisément le succès mondial, très mérité !

A présent, je m’en vais poursuivre l’éclusage de ma PAL. De quoi me permettre de me remettre de toutes les émotions de ce premier cycle de 6 tomes. Mais croyez-bien que je replongerai ensuite dans cette série, pour découvrir les nouvelles aventures et mésaventures de Fitz…

Éditions J’ai Lu, 2009, 380 pages

4 réflexions sur « L’assassin royal t. 6 : La reine solitaire, Robin Hobb »

  1. Quelle chouette chronique ! Je ne peux que te conseiller de continuer à les lire, cette Robin Hobb est géniale !

    1. J’y compte bien ! 🙂 Mais ayant un tas de lectures en retard, j’alterne entre one-shot et suivi de séries ^^ » (et oui, Robin Hobb a une plume fantastique !)

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